se laisser du temps
Il faut se laisser du temps ,pour s'aprivoiser avec un nouveau systeme de fonctionnement....
les douleurs articulaires handicapent, abiment, fatiguent, et font douter.
Il faut se laisser du temps ,pour s'aprivoiser avec un nouveau systeme de fonctionnement....
les douleurs articulaires handicapent, abiment, fatiguent, et font douter.
bonsoir.
Difficile de parler de soi sans toutefois se dévoiler totalement.
Peu de choses a savoir 33ans, femme mariée, maman de 4 enfants, épuisée par des soucis de thyroide et le vivant mal.
Difficile pour moi de me remettre de ce " malaise cardiaque", qui, après une bonne séance de sport m'a emmené passer une nuit en salle de déchoquage.Difficile de me défaire de cette peur que j'ai ressentie au fond de moi :j'y ai trop eu le temps de penser a mes enfants, ma derniere n'avait que 9 mois.
Evidemment, je suis bien consciente qu'il y a des soucis ben plus gravissimes que ceux de la thyroide, mais ce sentiment d'etre incomprise par beaucoup me laisse souvent dans ma bulle.
J'ai , bien évidemment parcouru quelques forum, quelques groupes Facebook, cherché de l'aide a droite a gauche=> j'y ai été encore plus angoissée apres les lectures de certaines personnes.
Evidemment j'ai les effets secondaire de bien des médicaments , évidemment je suis irritée, irritable et malheureuse de l'être, même.Evidemment j'ai peur de la prise d epoids, de la perte de poids de la perte de trop de cheveux, de l'angoisse qui monte, surtout quand je suis seule, dans la maisonnée avec ma marmaille, lorsque monsieur travaille certaines nuits.Evidemment j'ai l'insomnie qui me guette, qui parfois gagne la bataille, mais pas toujours...j'ai la peau qui change, des taches sur le visage, des douleurs partout, et l'impression de devenir folle...
Evidemment... comme tout le monde , ou presque .
Sauf que moi, je "coule " facilement.Je suis vite abattue. Je suis vite angoissée. Je suis bien vite consciente que je suis seule face a mes soucis. J'ai bien mon mari qui est mon époux, mon épaule, mon psy, mon meilleur ami..mais j'ai peur de l'user, il ne mérite pas ça. Je coule vite au fond....je pleure comme il y aquelques jours , apres une bonne douche chaude, en me voyant dans le miroir . je me suis éffondrée. Pleurer ne m'a pas fait du bien, pleurer ne m'a meme pas soulagée . Les pensées positives qui ont émmergé de moi m'ont reboosté. Je pense qu'elle est là, ma solution : me dire qu'un jour apres l'autre , ça sera deja bien. Me dire que mes 18m de traitement et le " apres on verra bien" va se faire comme je pourrai.
Me dire que je vais prendre soin de moi, apprendre a gerer mes peines, mes fatigues, et profiter de mes enfants, je les ai tellement voulu !
Me dire que je vais devoir gerer le deuil de ne plus faire d'enfants=> la grossesse m'a tellement usée, l'accouchement m'a tellement claquée, mes problèmes de thyroide.....m'ont exténués.Je dois et je veux profiter de mes enfants, ils n'ont pas a subir mes sautes d'humeurs...mais les migraines apparemment dues aux traitements m'enserrent tellement la tête que je ne suis plus bonne a rien.
Moi, je me voyais superwoman/supermaman..je suis bien ralentie, avec tout ça. Je suis bien triste de ne pouvoir faire tout ce que je veux; je vais donc changer mes habitudes... et gerer au mieux.